Le ministre des TPTC se plaint de la lourdeur administrativeLe ministre des TPTC se plaint de la lourdeur administrative

Le ministre des travaux publics, transport et communication (TPTC), M. Rosemond Pradel, regrette qu’il soit le bouc émissaire des retards dans la construction de nouveaux tronçons de route. Il faut imputer la faute à la bureaucratie, argue t-il.

L’ingénieur Pradel révèle que c’est le ministère des finances qui a la haute main sur le timing de la mobilisation des fonds alloués dans le budget. En outre il faut en moyenne 3 mois après la mobilisation des ressources pour décaisser les fonds à l’attention des firmes ayant remporté l’appel d’offre.

Entre temps il faut répondre aux exigences de la commission Nationale des Marchés Publics (CNMP).

Pour le ministre le decaissement des fonds pour des projets d’infrastructures est un vrai calvaire. Il faut faire des acrobaties pendant plusieurs mois pour que les fonds soient disponibles, regrette t-il.

En outre le ministre Pradel explique que son ministère ne gère que 3 des 43 milliards de gourdes inscrits dans le budget.

Les 40 milliards sont gérés d’une part par les organismes déconcentrés ( Bureau des Mines, EDH, Conatel etc.. ) et d’autre part par des agences internationales (BID, UE, Banque Mondiale, etc. ).

De l’avis du ministre il serait préférable de considérer que l’enveloppe de 43 milliards de gourdes est alloué au secteur des travaux publics.